Publié dans Economie

Croisières - 31 escales enregistrées à Diego en 2024-2025 

Publié le mercredi, 07 mai 2025

Diego-Suarez a accueilli 31 paquebots durant la saison 2024-2025. Les escales ont eu lieu dans les ports de Nosy Hara et de Diego-Suarez selon L’Office régional du tourisme.  Depuis la reprise post-Covid en 2022, plus de 45 000 croisiéristes sont venus. Ils ont exploré les principaux circuits touristiques de la Région Diana. Lundi dernier, le Norwegian Sky a clôturé la saison. Ce dernier transportait 1 844 passagers et 866 membres d’équipage. Les visiteurs ont découvert, entre autres, la Montagne d’Ambre et les Tsingy Rouges, selon le communiqué officiel. La saison a duré environ cinq mois.

Plus d’une dizaine de navires ont également accosté dans d’autres ports du pays. La prochaine saison commencera en septembre 2025. « Les préparatifs sont déjà en cours », a-t-il ajouté. Pour Sandra Afick Ramarolahy, directrice générale du Tourisme, les croisières dynamisent l’économie locale. « Elles augmentent la fréquentation des hôtels, restaurants et commerces. Cette activité crée aussi de nombreux emplois », a-t-elle déclaré. Les guides, chauffeurs de tuk-tuk, artisans et commerçants en profitent. Certains touristes réservent leur circuit directement à bord. D’autres choisissent des prestataires locaux à leur arrivée. Cependant, des défis subsistent selon la DG. « Le manque de coordination entre les acteurs locaux complique l’accueil. Cela peut nuire à la qualité de l’expérience touristique », a-t-elle souligné.

Une nouvelle saison

Le ministère du Tourisme prévoit de renforcer les comités de croisière. « Ces structures seront actives dans chaque région accueillant des escales. L’impact environnemental est aussi une priorité. Le développement du tourisme doit rester durable. Il faut préserver les ressources naturelles et la biodiversité », a annoncé Sandra Ramarolahy. Des formations sont proposées aux acteurs locaux. Elles visent à améliorer la qualité de service. Ces initiatives sensibilisent aussi à l’importance du tourisme responsable. Le ministère travaille avec des partenaires comme le PIC et l’OIF. Et de rajouter, « Ils soutiennent les guides, restaurateurs et autres opérateurs locaux ». D’autres régions bénéficient aussi des croisières. Sur la côte ouest, des escales ont lieu à Nosy Tanikely, Mahajanga, Morondava ou Toliara. Dans le sud, le port d’Ehoala à Taolagnaro attire plusieurs paquebots. Pour réussir la saison 2025, plusieurs points sont essentiels. Selon Sandra Ramarolahy, « Il faut une bonne coopération entre les autorités, les opérateurs et les communautés. Il faut aussi améliorer les infrastructures touristiques et portuaires ». En effet, des projets misent sur les énergies propres. L’énergie solaire et l’éolien sont en discussion. L’APMF et les consignataires de navires sont impliqués. A terme, des paquebots plus petits seront privilégiés. Cela permettra de protéger l’environnement maritime.

 

Carinah Mamilalaina

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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